Le mot de bienvenue

Erm bonjour…je peux vous aider ? Ah vous cherchez le blog de… ? Simply Claire ? Attendez mais c’est moi ça ! Donc c’est le moment où je commence à écrire si je comprends bien ? J’inspire, j’expire…(Évidemment que non je n’ai pas peur, pourquoi j’aurai peur de raconter ma vie à des inconnus qui peuvent me juger sur les réseaux ? Allô, l’année 2025 a appelé, elle me dit que tout le monde fait ça maintenant – elle me dit aussi que plus personne ne dit « allô »  mais je n’ai que l’âge de mes artères…) 

Let’s go ! 

Il paraîtrait que l’écriture est salvatrice, plus profonde, plus introspective que ce peut être la voix. Peut être est ce due à l’effort supplémentaire qu’elle demande, effort de penser, d’associer des mots à nos concepts personnels, et de trouver la formule qui fera mouche. Ou alors ce sont les petits mensonges que se racontent les introvertis entre eux pour se sentir exister dans un monde où la parole est mise sur un piédestal, qu’importe qu’elle soit authentique ou non. Vous allez me dire, l’écriture n’est pas spontanée et peut être manipulée, preuve en est, les politiciens n’ont ils pas un discours écrit sur leur pupitre quand ils prennent la parole ? Ce blog n’a évidemment pas vocation à débattre sur la meilleure forme de communication, ou à poser des postulats binaires (mais à faire de la politique, oui). J’imagine que ce que je veux dire c’est : je ferai toujours de mon mieux pour avoir les articles les plus authentiques possibles et il s’avère que j’adore écrire, donc le choix était évident. J’imagine que dans mon cas, j’utilise aussi ma plume (mon clavier) comme outil de résistance, dans un monde qui se noie dans un flot de vidéos et de sons incessants, comme un rappel à la lenteur et à la volonté de se poser. J’imagine aussi que je préfère l’écriture car mon chakra de la gorge doit être complètement bloqué, et si la psy a dit que ce blog était une excellente idée, c’est qu’elle doit l’être. Ce blog n’est pas une biographie, je suis trop jeune pour ça. Ce n’est pas un manifeste non plus, ça serait trop pompeux. C’est une invitation à partager nos expériences, à faire le choix de la sororité, tel un fanzine féministe des années 90. Le fond est le même, la forme change. 

Le paragraphe que je viens d’écrire me semble très formel. Ce qui n’est pas une mauvaise chose mais ce n’est qu’une facette de ce que je veux partager avec vous. Alors il faut déserieuriser tout ça (oui j’invente des mots, et alors ?). 

Simply Claire 

« Qui suis-je ? C’est un secret que je ne dirai jamais. » (Une réf vrrreument…) La formule ne pourrait pas être plus fausse dans le cas de ce blog. C’est une mise à nue totale – et les probabilités que l’on soit entre meufs sont plutôt élevées, alors si vous me voyez à poils, peu m’importe. 

Je m’appelle Claire. Vous l’aviez vu venir non ? J’ai 30 ans dans moins d’un an, et je reprend avec la sagesse que j’ai accumulé ces dernières années le blog que j’avais commencé en 2017. Il portait un autre nom, c’était mignon, c’était naïf, c’était cringe, c’était « Vis ma Vie de Licorne ». Il faut rendre à César ce qui appartient à César, alors je m’auto-cite. Dans la vraie de vraie vie, je suis professeure d’anglais, ce qui pourra être (sera) le sujet de nombreux articles, et sera la raison pour laquelle vous trouverez de nombreux mots en italiques. J’ai deux enfants, très poilus et qui miaulent beaucoup ; et comme Mireille Mathieu, je suis une femme amoureuse. J’ai vécu des expériences, comme vous, alors j’ai plein de choses à raconter, parfois drôles, parfois maladroites, parfois tristes, mais leur point commun est que toutes s’inscrivent dans la nécessité d’être dites. 

Évidemment, il n’y a pas que moi. Nous ne sommes jamais les seuls acteurs de nos vies. Alors je pense qu’il est nécessaire de faire ensemble un tour d’horizon des personnages principaux que vous allez rencontrer au fur et à mesure de la construction de ce blog.

Disclaimer : Toute ressemblance avec des faits ou des personnages existants ou ayant existé ne sera absolument pas fortuite et ne pourra pas être uniquement le fruit d’une pure coïncidence. 

Le N

Mon amoureux. Mon compagnon. Ma loutre. Mon meilleur ami. Il a choisi son surnom de blog tout seul, et non il n’est pas fan de Jul. Ce qui constitue déjà trois choses pour lesquelles je l’aime : initiative, goût musicaux et second degré. Le N c’est la force tranquille, certainement pas masculiniste ni homme soja non plus (qui en 2025 semblent être les deux seuls qualificatifs disponibles pour les hommes cisgenre, une bipolarité toxique), qui parvient à être 100% lui-même, dans ses goûts, sa vulnérabilité, son humour, et ses valeurs. Le N est celui qui sans chercher à plaire, se fait aimer de tout le monde et rayonne. Le N m’aime avec douceur et m’apporte beaucoup de force. J’ai de la chance. Chaque pot à son couvercle, et le mien semble doré et serti de diamants. 

Paprika 

Mon premier fils né après une grossesse épuisante mais riche en émotions. L’accouchement a lui aussi eu son lot de péripéties, mais la fin est heureuse. Comment ça je ne suis pas la vraie mère de ce chat ? Si c’est ce que vous pensez partez sur le champ de cette page ! Paprika se nomme ainsi car c’était l’année du P et que je pensais à l’époque que ce petit être vivant allait bien épicer ma vie. J’avais entièrement raison. Ce rouquin est à la fois un petit ange et un petit démon, mais c’est mon démon, alors j’en redemande. Et puis…quel charisme incroyable ce chat peut avoir. 

Chaton

Mon deuxième fils par adoption. Mi-panthère, mi labrador. Ne vous fiez pas à son nom, Chaton pèse 6 kilos. Cette boule de poils est un vrai Caliméro et il est aussi hilarant qu’un lol-cat des Internets. Vivement qu’il devienne un meme. Sa carrure l’aide à séduire les vétérinaires blondes, les petites mamies, mais plus que tout, il me séduit moi. 

Jean-Bernard 

Le gars toxique qui a eu le rôle principal dans la saison 3 de ta vie. Il n’y en a d’ailleurs pas eu qu’un seul. Ce surnom sera utilisé comme nom générique à tous les bouseux que j’ai pu rencontrer. Jean-Bernard, c’est ce mec dont tu ne comprends pas l’attirance que tu as pu avoir pour lui, qui t’a foutu dans d’innombrables situationships, et qui est un red-flag ambulant. Je vais adorer les exposer. 

Le géniteur

Ah’l’batard !

Les deux grâces 

Les deux femmes de ma vie. Je parle bien évidemment de ma maman et de ma sœur, indispensable à mon équilibre, indispensable à mon bonheur. Deux reines qui devraient porter leurs couronnes encore plus haut ! Deux vies différentes, deux modèles, à qui je n’hésiterai pas de demander d’amener leurs pierres à l’édifice.  

Avec cette description non exhaustive, je pense que vous avez les éléments essentiels de mon microcosme, mais je ne vais pas tout divulgâcher d’un coup sinon je n’aurai plus rien à écrire ! (Notons que le terme « divulgâcher » est le mot préféré du N et qu’il sera particulièrement content de le voir apparaître ici, à l’inverse de sa version anglophone que j’utilise pourtant plus – déformation professionnelle oblige). 

Si vous avez lu jusque là, vous méritez une salve d’applaudissements. Je vous donne rendez-vous très bientôt avec plein d’articles et de thèmes qu’il me tarde d’aborder. See you

By:

Posted in:


Une réponse à “Le mot de bienvenue”

  1. J’ en pense ma Chouquette que c’ est magnifiquement bien écrit, que ça m’ a déjà mis les tripes à l’ envers , les larmes aux yeux et que j’ attends avec impatience les autres articles .
    Tu es une femme Merveilleuse.

    Aimé par 1 personne

Répondre à Stéphanie Genieys Annuler la réponse.

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *